☕️ Journal : Système Participatif de Garantie (SPG)

J’ai réalisé ma première enquête terrain Nature & Progrès, en tant que consommateur, sur le(s) site(s) d’une association de maraichage — les jardins nourriciers.

Je vois dans ce processus un mécanisme d’amélioration continue, humaniste et qui met en réseau d’un bout à l’autre — de la production à la consommation.

Cette visite représente la première des étapes du processus de certification :

  1. L’enquête terrain : un binôme professionnel‧le/particulier vient observer, écouter et questionner les personnes qui demandent une mention en bio. J’y retrouve la même complémentarité qu’en binômage informatique (pair programming, etc.). Un cahier des charges est observé, mais il y a aussi d’autres critères qui entrent en compte, et entrent en jeu dans les améliorations demandées.
  2. La commission locale (COMAC) : elle réunit les personnes enquêtes, les personnes enquêteuses et les autres membres de l’association locale (dans mon cas, l’association Drômoise de Nature & Progrès). Le dossier est observé, questionné et on vérifie des points avant de le valider, pour envoi à la commission fédérale.
  3. La commission fédérale : cette instance unique décide à partir des informations décrites dans le support d’enquête, et attribue/refuse la mention bio en fonction. Il est possible de faire appel pour contester la décision.

Les enquêtes sont annuelles. Les personnes qui enquêtent changent annuellement. Les risques de népotisme sont réduits au sens où chaque étape est observée/validée par des personnes extérieures à la visite terrain. Si ça défaille, ça défaille sur toute la ligne.