Last.fm, social music revolution

Lorsque j’ai définitivement basculé sous Linux (Ubuntu plus précisément), je suis parti à la recherche d’un lecteur musical au moins aussi pratique que Winamp sous Windows. Il faut savoir que j’étais un farouche utilisateur de la navigation par raccourcis clavier : Control + Alt + Gauche pour la piste précédente, Control + Alt + Droite pour la piste suivante etc. Un bon truc de feignasse en somme.

Finalement mon choix s’est porté pour le logiciel Rhythmbox. L’occasion de découvrir dans les greffons existants la présence d’Audioscrobbler, un outil de suivi musical. Kézako ?

§Audioscrobbler

Audioscrobbler est donc un outil dit de suivi. Il enregistre notre comportement : nombre de morceaux lus, de qui, quand, combien de fois etc. Ce greffon (un plugin pour les anglophones) existe aussi pour Winamp, XMMS, Quod Libet, Listen, Amarok etc.

Tout seul il ne sert pas à grand chose et c’est pourquoi il y a Last.fm, LE site qui collecte les informations recueillies par Audioscrobbler.

§Last.fm

Last.fm (disponible depuis peu en français) se présente comme un site social de musique. Pourquoi social et pas communautaire ?
Une communauté se démarque par un ou plusieurs centres d’intérêts communs tandis qu’un site social encourage les interactions entre utilisateurs en cherchant des rapprochements possibles, en fonction des goûts, en fonction de l’actualité, en fonction des habitudes et même en fonction des emplacements géographiques. C’est le genre de sites qui vous proposera de consulter d’autres profils d’utilisateurs ou d’artistes car il vous estime proches.

La capture d’écran ci-dessus représente par exemple mon profil personnel sur Last.fm. Il recense mes derniers morceaux écoutés, les statistiques majeures de la semaine précédente ainsi qu’un récapitulatif de mes groupes les plus écoutés depuis le début. J’aime beaucoup ces statistiques car j’aime connaître mes propres habitudes musicales. Les fanatiques du genre pourront jusqu’à utiliser les outils Last.fm en image : ils s’intègrent très facilement sur un site Web, un blog ou même une signature de forums.

Difficile d’être en panne d’idées avec Last.fm : il suffit de consulter les préférences de ses voisins (d’intérêts) ou celles des personnes écoutant les mêmes artistes que vous. De fil en aiguille on peut ainsi découvrir de nouveaux artistes, de nouveaux morceaux, de nouveaux talents. Ces recommandations peuvent être affinées pour mentionner des groupes “obscurs” ou “populaires” (le mélange des deux étant totalement ajustable).
Les personnes bien dans le moule pourront toutefois trouver leur compte avec les charts Last.fm : les morceaux les plus écoutés du moment, les groupes du moment ou encore les stars montantes.

En définitive, si Last.fm peut faire penser à un flicage en règle (et volontaire), il n’en demeure pas moins un excellent outil facilitant le mélange des genres et incitant à la découverte de nouveaux horizons. Ca c’est de la musique dans tout son partage.